MONTAGE DU MESSERSCHMITT Me262 A échelle 1 :72 REVELL

Un bref rappel historique…

A la fin de la seconde guerre mondiale, lors de l’avance des forces alliées sur le territoire germanique des Messerschmitt Me 262 furent récupérés, par les américains et les anglais,afin de les évaluer. De leurs coté les français réussirent avec quelques épaves à en remettre en état par la SNCASO,

cependant c’est avec un appareil cédé par les américains ( le n°2 ) que se feront les premiers vols au CEV de Bretigny. Au total la France possédera 7 Me 262 dont un en version biplace ( le n°7 ). C’est donc jusqu'à la fin de 1948 que les essais du « Stormbird » purent être effectués et notamment avec les n°1,2 et 3 pour les essais en vol. On trouve peut de documentation sur cette période d’utilisation de Me 262 à part un article d’ Alain Marchand

paru il y a quelques années ,et quelques pages en réfèrent aussi dans « Les avions allemands aux couleurs françaises » de messieurs Soumille et Ricco.

C’est donc dans cette version que je vais monter ce Me 262.

La boite

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Il se compose de 4 grappes en plastique gris finement gravées en creux (largement à la hauteur des productions venant des pays de soleil levant) et d’une transparente qui est de moins bonne qualité , elle méritera soit d’être remplacée ou thermoformée.

La planche de décalcomanies imprimée par Revell est plus que correcte , donc au global en rapport qualité prix nous sommes en présence d’un des meilleurs « schwalbe » du marché.

Le Montage

On commence comme à l’habitude par le cockpit de l’avion, le tableau de bord, la baignoire et les consoles latérales. N’ayant de document couleur des 262 français j’ai considéré qu’il n’y avait pas de différences avec les cockpit allemands soit gris bleu sombre RLM 66.

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On continue le montage en suivant la notice Revell étape par étape, pas de difficultés particulières à noter .Il ne faudra surtout pas oublier de bien lester le nez de l’appareil afin qu’il repose bien sur ses trois trains d’attérissage. Une erreur dans le moule de la maquette nous oblige à modifier l’intrados de la maquette puisque les fonds de train ont été représenté,il faudra donc supprimer cette partie et y rajouter la structure de consolidation.

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J’ai choisi, après une longue réflexion, de représenter l’avion avec les volets et les becs en configuration baissés. En effet,on voit très peu de photo du « schwalbe » avec les volets et becs baissés au sol. D’autant plus que les becs étaient automatiques donc liés à la vitesse de vol de l’appareil et non pas à la position des volets. Il y aura donc un peu de chirurgie à réaliser ainsi que la réalisation des becs en scratch. La découpe des volets ne pose pas de réel difficulté, pour faire les becs j’ai utilisé de la feuille d’aluminium (vendu dans les magasins d’arts graphiques) j’ai surmoulé La forme de l’aile du 262 avec celle-ci et puis découpé aux dimensions requises afin d’obtenir ceci…

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Ensuite on supprime sur l’intrados de l ‘aile la partie qui représente le bec ,on assemble l’aile et enfin un ponce l’extrados afin que l’excédent jointe à l’intrados en essayant de conserver le profil de l’aile. On continue le montage par l’assemblage des réacteurs, des ailes et de la profondeur sur le fuselage. La « bête » commence à prendre forme.

Comme il est dit plus haut, la verrière Revell est plutôt médiocre j’ai donc décidé de la surmouler avec du rodhoid de récupération d’emballage afin de la représenter ouverte. Un peu de mastic pour agrémenter le tout et voilà….

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On posera les becs le plus tard possible avant la peinture afin d’éviter de les endommager pendant les manipulations.

On va pouvoir bientôt passer à l’étape de mise en peinture.

La décoration

Peu de documents couleurs sont disponibles sur les 262 « français » j’ai choisi de représenter le n°2 le premier ayant volé avec les cocardes. C’est un appareil récupéré par les américains qui l’ont testé puis l’on cédé à la France pour le CEV. Avant d’être repeint après son atterrissage forcé du  6 septembre 1945 il était encore dans ses couleurs d’origine allemande. C’est donc dans cette livrée que j’ai choisie de le peindre, pour cela j’ai réaliser le profil suivant afin de visualiser le résultat avant travaux.

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les teintes sembles être le RLM 76 pour le dessous et RLM 81 Braunviolet et RLM 82 Dunkelgrün pour le dessus.

Après la pose des becs en alu j’ai rencontré quelques soucis matériaux trop fragile.

J’ai donc décidé de refaire ceux-ci en plastique afin d’avoir quelques choses de plus solide moins réaliste cependant je l’admet mais plus solide….

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Ce problème enfin réglé, nous passons à l’étape suivante la mise en peinture.On commence par le dessous puis par les deus teintes supérieures avec la méthode du patifix pour délimiter les bords flous et la bande tamya pour les bords nets.

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Ensuite vient une couche de vernis brillant ou klir, une fois bien sec, environ 24 heures, on pratique un jus noir à base de peinture à l’huile Pébéo diluée avec de l’essence à briquet. La pose des décals avec d’une part la planche Revell pour les différents marquages et des cocardes françaises

récupèrées sur une vieille planche IPMS. On passe ensuite la traditionnelle couche de vernis mat « Aeromaster » eh oui il m’en reste encore…

On termine par la pose des trains et trappes et divers puis un drybrush au fusain pour la patine…. Et voilà une maquette de plus sur les étagères.

Au final une maquette agréable a monter, encore plus si l’on ne réalise pas les becs et les volets baissés d’un excellent rapport qualité prix et que je conseille vivement.

MESSERSCHMITT Me262 A1 n°2

Au matin du 6 septembre 1945 avant son vol de convoyage vers le CEV de Brétigny qui se termina par un atterrissage forcé après une panne des réacteurs. Le commandant Housset qui pilotait l’avion réussit un remarquable atterrissage sur le ventre de l’appareil qui fut réparé et repeint entièrement et il vola de nouveau le 21 novembre suivant.

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